Ajout : Octobre 2004
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Tribunal Animal - Albumhttp://www.tribunal-animal.com/C’est un album très embêtant ! Tout est là : http://www.tribunal-animal.com/ 2 versions du CD : Et tant d’autres choses… Bon appétit ! Triban Pour + de détails, vous pouvez lire les bla-bla ci-dessous (intéressants les bla-bla pour une fois, si, si !) : – Ça se moque : “Avec son merveilleux cerveau, il s’démarqua très vite des animaux” (Les Extrémistes)
LE GROUPE Tribunal-Animal, c’est un nom de groupe. C’est aussi le nom de ce 1er album. Un album très embêtant. Il y est question de ce que l’homme a fait de l’animal. De ce que l’homme fait à l’animal. De ce qu’ “animal” peut bien vouloir dire pour l’homme, lui qui s’en est exclu. D’arrêter de ménager les susceptibilités. De ne pas gommer ce qui peut froisser (et qui froissera). De dire les choses clairement. Et avec amour. Il est temps. À force d’être arrangeants, on ne fait que quelques vaguelettes vite englouties par la vociférante vacuité qui nous bombarde en permanence. Tout le monde le sait. Ou plutot, tout le monde le sent. C’est là, quelque part au fond des cerveaux, des cœurs et des consciences. L’album est parfois rude. Mais tellement moins que la réalité qu’il décrit. L’homme en tant qu’individu n’y est pas condamné. Ou seulement comme victime d’une machine qui le dépasse, qu’il sert sans nécessairement y adhérer. C’est ainsi qu’il y a peu d’hommes heureux. En chacun de nous existe pourtant une richesse, une beauté. La plupart du temps, elle est condamnée à la portion congrue. Ce n’est pas une fatalité. Manifestement, le problème de l’homme est collectif. Trop fier de ses civilisations, ses religions, ses philosophies, ses habitudes collectives qu’il nomme traditions, il ne sait pas les changer. Il ne veut pas. Au contraire, désorienté, il s’en remet instinctivement aux traditions. Le changement lui fait peur alors que c’est la seule issue. Quand tout va mal depuis longtemps, il faut changer ce qui n’a jamais changé. Dans cette sphère que l’homme appelle orgueilleusement son “environnement”, l’animal est le premier voisin. Il ne le voit pas comme un être indépendant. Niant l’histoire, il refuse même la part d’animal qui est en lui. Mesuré à l’aune des critères humains, l’animal sera donc décrété inférieur. La preuve, il est dominé ! L’homme finira par prétendre pouvoir le dominer, puisqu’il est inférieur ! Ce raisonnement si répandu, examiné par un petit professeur de logique, ne permettrait même pas l’entrée en classe de 5e… TRIBUNAL MAXIMAL ou TRIBUNAL MINIMAL ? Après écoute, il y aura 2 clans : rejet ou adhésion (même partielle). ça tombe bien, on ne veut pas d’indifférence, ça ne sert à rien. Par nature non-violents, nous sommes pourtant prêts à supporter l’agressivité de certains, portée par son cortège d’idées reçues et de pseudo-raisonnements dont les caractéristiques sont récurrentes : argumentaire faible, mauvaise foi. Il y a tout de même une alternative : TRIBUNAL-ANIMAL.COM Allez sur le site, vous y trouverez notamment, sous le titre de “Consciences”, un gros travail de documentaliste sur les personnages très célèbres (et ceux qui ne sont pas assez connus) qui se sont exprimés sur le sujet. Un éclairage édifiant sur le tabou qui pèse sur le sujet, à comparer avec les livres de classe et autres parutions de spécialistes (compartimentés du cerveau). Vous y trouverez aussi un forum… et bien d’autres surprises. |