La nature me souffle dans les oreillesun vent glacé, lourd et vermeilde vie et mort mêlées dans la neige éternellequi glisse dans le cou et repart vers le cielpeuplé de songes fous et de vagues hirondellesil est chargé de nous tel des millions d’abeillesLa nature souffre à mes oreillesle temps d’une respiration et repart à tire-d’aileentre les saisons les cris sempiternelsdes créatures blessées dès le réveilemplissent l’air d’un souffle court et rebelle,Une nature comme nous de soufre et de merveilles.